La forêt et les scieurs de long 

Les scieurs de long : Durant la première moitié du XIXe siècle, de nombreux hommes du Plateau de Millevaches et des Monédières « partent à la scie ». Le scieur de long débite des troncs d’arbres dans leur longueur. Le travail de sciage était mené en équipe, avec un ouvrier sous la scie (et la sciure de bois), appelé « le renard » et un ouvrier au-dessus qui guide la scie, appelé « le chevrier ». Ils fabriquaient des planches, des traverses de chemin de fer ou du bois de charpente.

A Sarran, en 1853, 9 habitants demandaient un « passeport pour l’intérieur » pour partir travailler en tant que scieur de long dans un autre département, en Charente ou dans les Landes. Certains travaillent aussi dans les Monédières. Les scieurs de long disparaissent avec l’apparition des machines.

Aujourd’hui, le paysage que l’on observe à Sarran est dominé par des forêts, mais elles ne sont pas si anciennes que cela. C’est seulement au début du XXe siècle que les plantations de résineux (pin, sapin, épicéa, mélèze…) commencent à remplacer les paysages ouverts de landes à bruyères.

la foret puy sarran avant

A l’époque, les besoins en bois sont de plus en plus importants, l’Etat pousse alors les territoires de landes à se reboiser. Sur le plateau de Millevaches et les Monédières, les plantations de résineux deviennent une ressource pour les paysans, pour valoriser les terres inutilisées. Dès les années 1970, les forêts s’étendent à toute la Corrèze et le pin Douglas, essence très productive, domine les essences d’arbres pionnières sous l'impulsion de Marius Vazeilles... 

Ancienne scierie Claire ????

 Scieurs de long vers 1900

MARIUS VAZEILLES

 Fils d'un garde forestier, sorti major de l'école des Barres, Marius Vazeilles enseigne d'abord comme instituteur stagiaire à Saint-Sauves-d'Auvergne. Entre 1911 et 1912, il occupe le poste de garde général des Eaux et Forêts à Mauriac. En 1913, il est détaché au service des améliorations agricoles et s'installe à Meymac2.

Pendant la guerre, il est mobilisé. Mais, en 1915, il est détaché de l'armée sur l'intervention d'Henri Queuille pour mettre en valeur le plateau de Millevaches. Il répertorie de façon détaillée cette région et, en 1917, il publie son ouvrage Mise en valeur du plateau de Millevaches, lequel demeure encore l'un des ouvrages fondamentaux de l'aménagement forestier et agricole.

En 1919, il quitte l'administration des Eaux et Forêts, devient pépiniériste puis expert forestier à Meymac. Il met au point au puy Chabrol, à Barsanges (commune de Pérols-sur-Vézère), l'implantation de près de 400 nouvelles espèces forestières (surtout des résineux) inconnues dans la région et plante 38 hectares d'arboretum, l'arboretum du puy Chabrol.

foret sarran

 

 

 

 

 

 transport bille de bois

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