Les fermes d’antan
Au 18e siècle, la vie dans les fermes corréziennes est très rudimentaire : pas d’eau, pas d’électricité, et l’on se chauffe au bois que l’on ramassait dehors. Les murs sont en pierre et en terre. Tout est fait pour vivre en complète autarcie. Ainsi, la vie de la ferme est rythmée par :
- l’élevage des bêtes (cochons pour la viande, poules pour la viande et les oeufs, chèvres pour le lait),
- la fabrication du pain (le plus souvent sous forme de tourte à base de froment et de seigle) cuit au four à pain,
- et la préparation de soupes rustiques et roboratives à partir de légumes résistants (rutabaga, le navet, le chou et le rave).
Ces derniers nourrissent d’ailleurs aussi bien les hommes que les bêtes. Des châtaignes sont parfois ajoutées à la soupe pour la rendre plus nourrissante, l’hiver notamment. Les femmes cuisinent dans les cantous, ces grandes cheminées typiques du Sud-ouest de la France qui constituent l’élément central de la maison et de la vie de la famille. Et à défaut de télévision pour s’occuper le soir, les gens font la “veillée”, moments de partage durant desquels ils se racontent des histoires ou effectuent un travail en commun.
